Les composants d’un VAE

La batterie

Pour des trajets courts, une batterie de 8 Ah suffit.

Verrouillable et amovible, elle se glisse sous le porte-bagages ou se cale sous la selle. Comme elle représente quasiment la moitié du prix d’un vélo électrique, elle mérite un éclairage particulier.

Ampères, volts, watts…

Les capacités sont exprimées en ampères, watts et volts, ce qui n’est pas toujours très clair. Un peu de technique : l’ampérage correspond à l’électricité disponible dans votre batterie, et le voltage à la tension de votre moteur électrique. En multipliant l’ampérage par le voltage, vous obtenez la puissance de la batterie, exprimée en watts. Par exemple, une batterie de 10 ampères (10 Ah) et 36 volts délivre 360 watts/heure théoriques, ce qui correspondrait à la puissance d’un coureur cycliste professionnel. En pratique, la puissance sur laquelle vous pouvez compter réellement avec une batterie 10 × 36 est plutôt de 250 watts/heure. C’est suffisant pour grimper n’importe quelle côte sans effort.
En résumé : plus l’ampérage est élevé plus l’autonomie est importante et plus le voltage est élevé plus la conduite sera « facile ».

Autonomie

Les fabricants sérieux donnent des fourchettes larges, type « 50 à 95 km ». C’est peu précis mais c’est honnête. Il est impossible de dire exactement quelle distance couvre une batterie donnée. Trop de paramètres entrent en compte : votre poids, votre force, le vent, le gonflage des pneumatiques, le relief, etc. Pour donner un ordre de grandeur, disons qu’une batterie 36 V-10 Ah neuve permet de parcourir plusieurs dizaines de kilomètres à une allure comprise entre 15 et 25 km/h, en pédalant. Avec le temps, les performances vont se dégrader, mais vous pouvez compter sur plusieurs centaines de cycles de charge et décharge si vous avez une batterie de marque réputée : Bosch, Yamaha, Panasonic, Sram, Shimano, Giant… Le coût de la recharge sur secteur est négligeable, de l’ordre de quelques centimes pour 50 km.

Récupération d’énergie

Certains fabricants mettent en avant des dispositifs visant à récupérer de l’énergie pour la batterie dans les descentes et au freinage. L’idée est séduisante mais le rendement est décevant, en particulier sur les parcours plats, où une grande part de l’énergie dépensée est utilisée pour vaincre la résistance de l’air et ne pourra pas être récupérée.

Niveaux d’assistance

Un simple appui facilite le démarrage.

Les vélos proposent de 3 à 7 niveaux d’assistance, à choisir en fonction de votre forme et du relief en actionnant un levier comparable à un levier de vitesses.

Le moteur

Dans la roue avant (à droite), le moteur peut rendre la direction un peu instable ; dans le pédalier (à gauche), l’équilibre sera meilleur.

Il peut être situé dans la roue arrière, dans la roue avant ou dans le pédalier, ce qui est idéal car le vélo est alors bien équilibré. Placé dans une des roues, le moteur peut gêner la réparation en cas de crevaison. S’il est installé dans le moyeu de la roue avant, il aura tendance àalourdir la direction et à rendre le vélo un peu instable